Impossible : les courses de l’extrême

L’Enduroman : à la découverte du triathlon d’un autre genre

L’objectif est simple, rallier Paris depuis Londres le plus rapidement possible.

La course se traduit sous différentes formes. La première courir 140 kilomètres entre Londres et Douves. Ensuite au minimum 36 kilomètres de nage afin de traverser la manche. Cette distance varie et peut même atteindre 60 kilomètres pour certaines personnes. Pour finir, 300 kilomètres de vélo en partaient de Calais jusque Paris. Depuis 2002, ce n’est pas moins de 300 personnes qui se sont lancés pour seulement 51 finishers.

La Barkley : sans pitié

Une épreuve hors norme, une course de « dingue ». L’équivalent de 5 marathons à couvrir dans un délai imparti de 60 heures. La course se déroule dans les montagnes sauvages et hostiles de l’État du Tennessee aux États-Unis. Aucune balise, pas de GPS, seulement une boussole et une carte et votre sens de l’orientation mis à rude épreuve.

Une course incroyable, mais pas seulement, l’inscription à cette course ne se fait pas avec un simple bulletin d’inscription. Il faut écrire une lettre au fondateur de la course, Gary Cantrell. C’est lui qui sélectionnera les 40 chanceux ou pas qui participeront à la course sur le millier de demandes à chaque édition. Seule modalité, payée la somme 1,60 dollar et faire don d’une plaque minéralogique de votre pays. Les participants reçoivent chacun une lettre de condoléances pour être prévenu de leur participation à la course. L’enfer de la course est annoncé.

Depuis 1986, plus d’un millier de personnes ont participé à cet ultra-trail, mais seulement 15 l’ont terminé en étant hors du temps imparti. D’après un spécialiste, cette course n’en serait pas une, mais à un problème à résoudre. En effet, parmi ces finishers, une grande partie était des scientifiques ou des ingénieurs avec des esprits analytiques qui connaissaient les aspects de l’orientation et la fatigue psychiques qui pèse. De nombreuses personnes sont victimes d’hallucinations au fur et à mesure de la course. La Barkley représente plus qu’une simple course, c’est un mystère dans sa globalité.

Baïkal ice running marathon : le marathon de glace

Cette course se déroule dans les des plus beaux endroits de la Sibérie, entre deux rives, face au lac Baïkal. Ce marathon permet de courir à proximité du lac le plus profond et ancien du monde. Cette traversée permet d’admirer des paysages somptueux. Toutefois, les températures extrêmes rendent cette course très difficile. Des postes de contrôles sont pour cela positionné à 5 km d’intervalle pour permettre au coureur de terminer ce périple glaçant.

Nathan Gueguen