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Récap de l'actualité économique de la semaine du 10/10/2022

Pénurie des carburants :


Depuis presque un mois, les salariés des raffineries de Total et d’Esso sont en grève pour réclamer de meilleurs salaires, entraînant des pénuries de carburants dans tout le pays. Environ un tiers des stations-service sont affectées par ce mouvement. Flambée des prix et rareté du carburant deviennent par conséquences des phénomènes quotidiens pour les français.


Sous la pression du gouvernement et d’une grève qui semble s’installer dans le temps, la direction de Total Énergies a convié les quatre syndicats représentatifs à négocier dans la nuit de jeudi à vendredi. La CFDT et la CFE-CGC ont annoncé avoir signé un accord sur les salaires, tandis que la CGT a annoncé la reconduction de la grève sur l’ensemble des sites. Total proposerait à priori 7 % d’augmentation de salaire et 3 000 à 6 000 € de prime.


Mardi 18 octobre devrait être l’occasion d’une grande journée de grève nationale, après notamment l’appel lancé jeudi par quatre grands syndicats (CGT, FO, Solidaires, FSU).


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Budget 2023 : les grandes lignes contenues dans le projet de loi déterminé à l'Assemblée nationale


L'examen du projet de loi de finances pour le budget 2023 a débuté lundi à l'Assemblée nationale. En voici les principales décisions :


Tout d’abord, au sujet de la croissance et de l’inflation, le ministère des Finances prévoit, malgré les incertitudes, une croissance positive en 2023, à hauteur d’approximativement 1%. Estimation supérieure à celle effectuée par la banque de France ou encore celle de l’OCDE (respectivement 0,8% et 0,6%). De la même manière, le gouvernement table sur un ralentissement de l'inflation à 4,3% en 2023, en diminution de 1,1% par rapport à l’année précédente.


De plus, le gouvernement prévoit la mise en place de presque 11.000 postes de fonctionnaires supplémentaires. Le ministère de l'Intérieur, la Justice ou encore l'Éducation nationale connaîtront parmi les plus grandes hausses d'effectifs en 2023.


Une augmentation du salaire des enseignants est également en marche. Le gouvernement s'est engagé à ce que le salaire minimum de ces derniers soit de 2.000 euros nets par mois. Au total, l’enveloppe accordée à l’éducation nationale atteindrait désormais 60,2 milliards d'euros.


Le deuxième poste le plus important pour l'État après celui de l'Éducation nationale, est celui de ses engagements financiers (dettes), correspondant environ à 60 milliards d’euros.


L'État prévoit également une hausse de 6% du budget consacré à l’immigration, l’asile et l’intégration. Les crédits de cette mission progressent de 113 millions d'euros par rapport à 2022 pour atteindre 2,01 milliards d'euros.


Enfin, le gouvernement a mis de côté une "enveloppe de secours" pour d'éventuelles aides supplémentaires. Cette enveloppe devrait contenir un peu moins de 2 milliards d’euros.


Jade Hestroffer



Rapport du FMI : prévisions de l’économie en 2023.


L’instance monétaire internationale a publié mardi 11 octobre son rapport d’automne sur l’état de l’économie pour l’année 2023. Ce dernier prévoit une croissance mondiale moindre impactée par la guerre et l’inflation, ainsi qu’un risque de récession.


Le FMI a abaissé ses attentes quant au taux de croissance pour l’année 2023, cette fois estimé à 2,7 %, soit 0,2 % de moins que la révision du mois de juillet. Selon le rapport de l’institution, ce serait la plus faible croissance attendue depuis 2001 (sans prendre en compte la crise financière de 2008 et la phase aiguë de la pandémie). Ce faible taux de croissance serait la conséquence du ralentissement des économies majeures telle que l’Europe, la Chine ou encore les Etats-Unis, ralentissement aux multiples causes.

Origine centrale des difficultés, l’inflation, persiste et affaiblit toutes les économies. Elle devrait atteindre approximativement 8,8 % en moyenne au niveau mondial cette année. Néanmoins, elle devrait commencer à diminuer dès le dernier trimestre 2022.


Zoom sur la Chine et la Russie :

La Chine, devrait connaitre en 2022 sa pire année depuis 40 ans (si l’on excepte encore une fois la période de pandémie), avec une croissance prévue par le FMI d’environ 3,2%, avant de potentiellement repartir en 2023. La politique « zéro covid » de l’état ainsi que ses confinements à répétition ont eu un lourd impact sur l’économie du pays.

La Russie de son côté souffre de son offensive militaire en Ukraine et des sanctions imposées par les Etats-Unis et l’Union européenne. Le fonds monétaire international prévoit une contraction de sa croissance de 3,4%, une situation en amélioration au fil du temps.


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Jade Hestroffer

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